C’est par le lien que nous sommes présents au monde : lien affectif, lien social, lien de subordination. Toute notre vie est tissée d’expériences en rapport avec le lien.
Le bébé a besoin de développer une relation d’attachement avec au moins une personne qui prend soin de lui de façon cohérente et continue. Il connaîtra ainsi un développement social, émotionnel et pourra aller vers sa maturité, sa capacité à se différencier. Puis, après un temps de fusion et de symbiose nécessaire, le bébé a besoin de se séparer de sa mère pour devenir sujet et construire petit à petit son autonomie, pour aller vers lui-même et vers le monde.
Ainsi, au cours de son développement, l’enfant va traverser des étapes d’accordage, de « désaccordage » et de ré-accordage. Des périodes durant lesquelles il ressentira le manque et trouvera le réconfort. Ces étapes sont nécessaires pour vivre le lien de façon pleine et entière.
L’enjeu développemental de l’attachement, établit les bases de notre sécurité affective. Il fonde notre capacité à être en relation, sans crainte de l’abandon, ni de l’envahissement. L’autre n’est ni une menace, ni un refuge ultime. Il permet confiance en soi et en l’autre. Il favorise la solidité et la qualité de nos engagements.
Si l’enjeu d’attachement est achevé, il y a capacité et désir de contact d’intimité, une interdépendance sereine acceptée. Il y a également possibilité de vivre la réalité des séparations sans développer une trop grande angoisse d’abandon et ainsi vivre le lien en toute liberté.
Si, dans l’enfance certaines expériences sont venues perturber le développement psycho-affectif, ces situations inachevées se rejouent, se reproduisent dans les différentes sphères de la vie et provoquent des impasses relationnelles et de la souffrance. Alors le lien devient entrave.
Lors de cette journée, nous vous proposerons d’explorer :
les représentations que vous avez du lien et ce qu’il évoque pour vous
les expériences que vous en avez
Nous vous inviterons également à aller vers un nouveau regard.
Ne vous est-il jamais arrivé d’entendre cette petite voix intérieure vous dire : « qui suis-je pour prétendre à … ? Suis-je vraiment à la hauteur, assez qualifié(e), capable de… ? ».
Le mot « légitime » vient du latin legitimus – conforme à la loi – et renvoie à la capacité d’une personne à faire valoir son autorité sur un groupe de personnes en s’appuyant sur des bases juridiques, éthiques ou morales.
La question de la légitimité est toujours un problème interne. Paradoxalement, se sentir légitime est un sentiment subjectif qui va dépendre de l’histoire personnelle de chacun, la manière dont il s’est construit et son niveau d’estime de soi et de confiance en soi.
Asseoir sa légitimité demande de comprendre le contexte, les enjeux de la situation, l’environnement, les personnes et les différentes interactions dans le système dans lequel on agit, et de rester authentique pour affirmer son positionnement.
Mais qu’est-ce qui fait que nous venons interroger cette question de légitimité, puisque dès l’instant où nous naissons, nous sommes légitimes ? Pourquoi remettre en cause notre existence ?
Nous sommes souvent face à une contradiction : un fort besoin de reconnaissance, et une hésitation aussi forte pour nous mettre en avant ! Nous connaissons bien ce sentiment d’être illégitime !
Se sentir légitime nous invite, à lever les obstacles que nous plaçons nous-mêmes sur notre route, au nom d’un sentiment inconscient d’indignité ou d’insuffisance.
Nous explorerons au cours de cette journée cette question fondamentale qu’est la légitimité.
Celle que l’on se donne à soi, pour s’exprimer, pour conduire sa vie comme on l’entend, pour explorer en toute liberté les infinies possibilités d’exister. Celle qui se nourrit de confiance, d’estime de soi, en lien avec nos valeurs.
Nous alternerons temps de paroles, recentrages et représentations dans les différentes parties du Mandala.
190 € TTC
Objectifs
Expérimenter l’outil mandala dans la rencontre et le dépassement d’une problématique par la créativité.
S’approprier la technique projective du Mandala dans l’accompagnement
Prendre conscience de ses freins, de ses croyances limitantes.
Identifier les renoncements nécessaires, les deuils à faire et contacter ses qualités ressources.
Public concerné et pré-requis
Public
Toute personne du secteur social, éducatif, psychologique ou RH souhaitant utiliser cet outil avec ses élèves ou patients.
Pas de limite d’âge ou de diplôme minimum
Pré-requis
Pas de pré-requis
Conditions et modalités d’accès
9 participants maximum
L’inscription sera définitive à réception du contrat de formation et après règlement du montant de la formation (acompte pour les formations de plus de 3 jours). Une confirmation d’inscription sera envoyée par mail avant le démarrage de la session. Frais de repas, d’hébergement, de transport : à la charge de chaque participant. Un document d’informations sur les moyens d’accès vous sera communiqué au minimum dix jours avant chaque session.
Moyens et supports pédagogiques
Elaboration individuelle
Temps de recentrage
Temps de parole
Créativité sur une matrice de mandala
Références théoriques et accompagnement par les animatrices
Évaluations et suivi
Évaluations
Auto-évaluation
Suivi
Une feuille de présence par demi-journée sera signée numériquement, envoyée par mail, par les participants. Un document d’évaluation sera remis aux stagiaires afin de préciser les points d’assimilation, de progrès ou d’incompréhension. Un paragraphe sera laissé libre aux commentaires divers.
Mandala-thérapeute – Psycho praticienne – Relaxo thérapeute analytique formée à Savoir Psy. Formée à la psychothérapie gestaltiste de relations d’objet.